Formula Renault 3.5 Series - Le Mans
Formula Renault 3.5 Series - Le Mans
Formula Renault 3.5 Series - Le Mans

Pour le retour des Formula Renault 3.5 sur le Circuit Bugatti Le Mans, le record de la piste pour la catégorie est tombé dès les essais libres. Avec son effort bouclé en 1’22’’321, Tom Dillmann (Jagonya Ayam with Carlin) a effacé l’ancienne référence détenue par Fabio Carbone depuis la saison 2008. Le Français a devancé les rookies les plus rapides du vendredi, Egor Orudzhev (Arden Motorsport) et Dean Stoneman (DAMS). En matinée, le leader du classement général Oliver Rowland (Fortec Motorsports) avait signé la meilleure performance.

Rowland pour 0"777

En matinée, Oliver Rowland (Fortec Motorsports) était le premier à établir un temps avant une interruption provoquée par l’arrêt d’Alfonso Celis (AVF). À la reprise, les DAMS de Dean Stoneman et Nyck de Vries le relayaient avant les répliques du leader du classement général et de Matthieu Vaxiviere (Lotus). Longtemps en tête, le Français était finalement devancé par Oliver Rowland dans les dernières minutes grâce à son meilleur temps en 1’22’’791. Derrière les deux hommes, Tio Ellinas (Strakka Racing), Dean Stoneman et André Negrão (International Draco Racing) complétaient le quinté de tête.

Meilleur temps pour Dillmann

Après un court drapeau rouge causé par Jazeman Jaafar (Fortec Motorsports), Tom Dillmann (Jagonya Ayam with Carlin) était le premier à battre la référence matinale. En fin de séance, le Français améliorait son temps en 1’22’’321. Une performance qui lui permettait de devancer Egor Orudzhev, Dean Stoneman, Matthieu Vaxiviere et Tio Ellinas à l’issue d’une séance prématurément interrompue par Nikita Zlobin (Pons Racing). Les séances ont été marquées par la suppression de nombreux temps au tour, en raison du franchissement des limites de la piste par plusieurs concurrents.

Ils ont dit

Tom Dillmann : « Ce matin, nous avons roulé en pneus frais avant d’utiliser les neufs l’après-midi. J’ai fait un bon temps sans couper, ce qui est de bon augure. Depuis le cockpit, il est très dur de voir si nous coupons ou pas. Il faut juger jusqu’où on peut aller, tout en restant rapide, ce n’est pas facile ! Nous ne devrions pouvoir faire que deux tours en qualifications. Il faudra faire le temps très vite tout en restant sur la piste. Le fait que personne n’ait de l’expérience avec cette voiture sur cette piste nivelle les équipes et nous aide en un sens. »

Egor Orudzhev : « C’est une journée plutôt positive. Je pense que le fait d’être venu sur cette piste en 2012 m’aide, mais l’équipe découvre le tracé et nous avons encore beaucoup de choses à améliorer notamment sur l’équilibre de la voiture. Nous avons encore la nuit pour travailler. Parfois, nous sommes très proches de couper, parfois nous coupons. Sur la piste, nous sommes toujours à la limite. Les règles du jeu sont les mêmes pour tous ! »

André Negrão : « J’adore cette voiture et c’est bon de revenir à son volant. Avec ses vitesses latérales, elle est complètement différente du GP2, plutôt longitudinale. Même si je n’ai pas d’équipier, nous allons faire tout ce que nous pouvons. Je suis là pour m’entraîner et je n’ai pas d’objectif précis. Ce circuit est plus adapté au MotoGP avec des vibreurs très bas. Il est difficile de juger depuis le cockpit si nous franchissons les lignes. Cela pourrait être un problème demain en qualifications et nous devons en parler au briefing. »

Essais collectifs 1

Essais collectifs 2

Classement combiné

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