Yann Monpas. Renault Sport, troisième génération

Après ses études en management Yann Monpas, maintenant âgé de 28 ans, a intégré la grande surface de bricolage de ses parents. Mais sa véritable passion lui vient de son grand-père maternel, qui travaillait dans le Grand Garage Renault de la Place de Clichy, à Paris.

Garage du célèbre Jean Rédélé, que le grand-père de Yann a côtoyé, c’est aussi ici qu’il a travaillé avec Amédé Gordini, et croisé Jean Ragnotti. “ Quand nous partions en vacances ”, raconte Yann, “ j’avais le droit à toute la panoplie des revues Renault sur la banquette arrière. Je connaissais tous les modèles de l’époque par cœur. Mon grand-père a vu naître les premières Alpine, et il a travaillé sur des voitures qui étaient dédiées à la course. ” Ce n’est pas étonnant qu’après “ papa ” et “ maman ” le troisième mot que Yann a prononcé était “ voiture ”.

 

Une fois le permis en poche, Yann s’est rapidement offert une Clio 2, puis une Clio 3, avant d’acquérir sa première R.S., pour ses 22 ans. “ C’était une Clio 3 R.S. Bleu Monaco, que j’ai revendu à mon parrain pour m’acheter une Mégane 3 R.S. Trophy 265, en Jaune Sirius évidemment ! ” Mais ce n’est pas tout : pour les trajets de tous les jours, Yann conduit une Kangoo pour son côté pratique, quant à sa compagne, elle a choisi une Clio 3 R.S. rouge. À la maison, une R5 TX de 1983, qui appartenait à la grand-mère de Yann, attend sagement de reprendre la route.

 

“ Depuis tout petit je ne jure que par Renault ” , affirme Yann. “ Même si, comme beaucoup d’autres passionnés d’automobile, je suis attiré par d’autres marques, Renault Sport est mon premier amour. Et puis sur circuit, R.S., c’est quand-même quelque chose…” Bien qu’adepte de Renault de A à Z, c’est ce côté sportif qui tient le plus à coeur à Yann. “ Les divisions sportives représentent un aboutissement. Ce sont des véhicules pour lesquelles il y a de gros travaux de R&D, et pour nous, utilisateurs, ce n’est que du bonheur. Pour moi, Renault Sport, c’est la simplicité de la voiture de Monsieur Tout-Le-Monde, avec le savoir-faire d’une division sportive française qui crée des voitures célébrées dans le monde entier et qui donnent un réel plaisir de conduite. ”

 

Yann applique cette passion sportive sur les circuits, lui aussi, avec un groupe d’amis baptisés les Autobasterds qui partagent son engouement pour le sport automobile et la photographie. “ Nous nous rendons une fois par an au Nürburgring, un peu comme un pèlerinage ”, dit-il. “ Nous allons également sur le circuit du Mans avec la Mégane, et avec la Clio, nous faisons de plus petits circuits comme La Ferté-Gaucher, Les Ecuyers, Clastres, Lurcy-Lévis, Val de Vienne…”

Son meilleur souvenir est d’ailleurs le regard étonné d’un pilote en Porsche sur la Nordschleife, dans son rétro, alors qu’il le rattrapait à toute vitesse. “ J’adore voir les gens, petits et grands, se retourner en regardant ma Mégane ”, dit-il. Comme il le faisait lui-même enfant !

 

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